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La fragilité du pays

Nos activités au Bangladesh sont ralenties depuis plusieurs semaines. En effet, une certaine instabilité politique règne dans tout le pays, rendant les déplacements difficiles et parfois même dangereux. Expliquer le fonds de ces querelles serait difficile et fastidieux, mais en résumé, deux partis principaux s'opposent. Cette tension est historique, elle était déjà bien présente lorsque nous vivions à Barisal, il y a une douzaine d'années. 
Les routes sont bloquées, il y a de très fréquents jours de grève nationaux, les gens n'osent pas se déplacer, l'activité économique est ralentie, la vie elle-même semble être mise entre parenthèses.
Il était prévu qu'un étudiant namurois parte au Bangladesh pour un stage de trois mois. Au vu de la situation, nous avons changé d'avis. Les étrangers ne sont pas la cible des manifestants, mais passer son stage enfermé n'aurait avancé à rien.

Cette situation a une influence sur les activités de Lilian et de "ses" enfants. Elle continue à donner ses cours complémentaires aux parrainages, mais en petits groupes, par discrétion. Les jardins de démonstration se sont arrêtés, on ne se déplace plus en villages, on fait le gros dos, on attend que ça se passe. Il n'y a pas de menace directe qui pèse sur les enfants ou sur Helping Hand à Barisal, mais l’atmosphère n'est pas favorable, on prend des mesures de prudence peut-être excessives, mais nous ne voulons prendre aucun risque et Lilian prend toutes les précautions nécessaires.

C'est cela aussi le Bangladesh, des imprévus surprenants. Thierry n'en avait pas vu les signes avant-coureurs lors de son voyage en décembre de l'année passée. Pourtant, les troubles ont commencé à éclater juste après son départ.

Pour ceux d'entres vous que des articles en anglais sur la situation au Bangladesh intéressent, nous vous recommandons le site du journal "Daily Star" http://www.thedailystar.net/

Au rayon des nouvelles peu réjouissantes, nous apprenons que Cécilia, la fondatrice de Helping Hand au Bangladesh et par ailleurs la maman de Lilian, n'est pas en très bonne santé. Elle avait déjà eu des alertes cardiaques précédemment, elle est à nouveau mise au repos forcé.

Nous vous tiendrons au courant des évolutions, aussi bien pour la santé de Cécilia que pour la normalisation ed la vie politique locale.

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La santé de Pallabi

Lilian s'est rendue récemment à "l'hôpital des yeux" avec Pallabi (parrainée par les enfants de l'Athoise) car elle avait un petit problème. Il s'agissait finalement d'une infection à l'oeil qui a été soignée avec le prise d'antibiotiques. Helping Hand a pris les frais à sa charge (pour un total de 10€). Nous n'avons pas reçu récemment de photos des enfants car l'appareil photo était en réparation. Nous attendons des nouvelles de Lilian quand à sa réparation. J'ajoute néanmoins une photo d'un joli paysage de Barisal, prise lors du dernier voyage de Nicolas début 2013.

Réunion des familles d'octobre 2017

Amina, chargée des reportages et du suivi des enfants et Dinu, coordinateur local et responsable du programme de parrainage ont organisé une réunion avec les familles des enfants parrainés.  Au programme : consultation des résultats scolaires, distribution du budget par famille, signature des contrats d'engagement pour les nouveaux enfants, ...  Tout ceci nous permet d'assurer un suivi régulier du programme et de la scolarité des enfants.

Le dernier reportage d'Amina est en ligne !

Amina, chargée des reportages de nos enfants au Bangladesh, est allé visiter chaque famille récemment. Vous trouverez les dernières photos, vidéos et nouvelles des enfants sur le blog. Vous souhaitez parrainer un enfant ? Plus d'infos  ICI Vous êtes parrain/marraine et vous avez une demande particulière concernant votre petit protégé ? Contactez-nous ! helpinghand.be.ba@gmail.com

Visite de Sakil lors de notre mission de février

Lors de notre visite à la maison de Sakil, les voisins sont venus voir, curieux de nous voir débarquer. La grand-mère était présente mais pas la maman qui travaille dur comme femme de ménage du matin jusque très tard le soir. Mais elles se portent bien. Sakil était très timide ce jour-là, voire un peu mal à l'aise face à la curiosité des voisins. Et lors de la réunion, super souriant, bien habillé et beaucoup plus détendu. Nous avons pu discuter un peu plus avec lui. L'année prochaine, il passera en école secondaire. Sa maman aimerait qu'il aille dans une bonne école. Nous l'avons beaucoup encouragé pour qu'il continue ses études et nous suivons bien ses résultats scolaires. Nous lui avons offert un maillot et un ballon de foot et il était ravi.