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Affichage des articles du mars, 2015

La scolarité des enfants parrainés: fonctionnement

Le rythme scolaire au Bangladesh n'est pas le même qu'en Belgique. L'année scolaire coïncide avec l'année civile et débute donc en janvier. Les admissions sont autorisées sur les quelques premiers mois de l'année et la trentaine d'enfants parrainés sont rentrés en classe d'après leurs possibilités. En effet, certains étaient en visite dans la famille, loin de Barisal et sont revenus récemment pour commencer l'année scolaire. Nous avons donc transféré les fonds nécessaires aux inscriptions et Lilian s'est occupée des paiements. C'est l'occasion idéale pour vous donner quelques mots d'explication sur la façon dont nous procédons pour couvrir les frais scolaires de vos protégés. Les enfants ne sont pas tous dans la même école, ils ne viennent pas tous du même endroit, ils ne sont pas tous dans la même année. Les frais inhérents à leur scolarité sont donc différents. Lilian procède sur base de remboursement de frais. Les parents avancent

La fragilité du pays

Nos activités au Bangladesh sont ralenties depuis plusieurs semaines. En effet, une certaine instabilité politique règne dans tout le pays, rendant les déplacements difficiles et parfois même dangereux. Expliquer le fonds de ces querelles serait difficile et fastidieux, mais en résumé, deux partis principaux s'opposent. Cette tension est historique, elle était déjà bien présente lorsque nous vivions à Barisal, il y a une douzaine d'années.  Les routes sont bloquées, il y a de très fréquents jours de grève nationaux, les gens n'osent pas se déplacer, l'activité économique est ralentie, la vie elle-même semble être mise entre parenthèses. Il était prévu qu'un étudiant namurois parte au Bangladesh pour un stage de trois mois. Au vu de la situation, nous avons changé d'avis. Les étrangers ne sont pas la cible des manifestants, mais passer son stage enfermé n'aurait avancé à rien. Cette situation a une influence sur les activités de Lilian et de "se