Helping Hand Belgium : parrainage des enfants au Bangladesh

Si une élève est méritante, c'est bien Juhma. Mais bien sûr, je dis exactement la même chose pour tous les autres enfants parrainés, ce qui ne rend pas cette affirmation péremptoire très crédible... Cette belle jeune fille a maintenant seize ans, et d'après le système scolaire au Bangladesh, elle va passer au "collège" en 2017, c'est à dire en études supérieures. Mais elle a une situation familiale difficile, ce qui pourrait la bloquer dans des études prochaines. Juhma est l'aînée d'une fratrie de trois enfants. Ses deux frères sont inscrits dans des écoles coraniques, l'un d'eux en internat. Ses parents avaient pensé l'inscrire elle aussi dans une madrasha (école coranique) principalement sous la pression du voisinage, mais elle s'est rebellée au point de les faire changer d'avis. Les mentalités changent au Bangladesh, il n'est plus impossible pour une fille de faire des études poussées, puis d'avoir un emploi et de l...

La fillette a maintenant 8 ans et fait la fierté de sa famille. Lorsqu’elle a été prévenue que Lilian passerait pour la voir et l’interviewer, elle l’a attendue avec impatience toute la journée, alors que Lilian avait bien prévenu qu’elle ne passerait que dans l’après midi. Ses études se passent bien, une visite de son école ( Vaterkhal primary school ) est prévue sous peu, nous en ferons un article dès que nous en recevrons les photos. Le père de Tayeba s’est remarié, la famille ne se compose plus que des deux sœurs et de leur maman qui vient de retrouver par l’intermédiaire de Lilian, un petit job leur permettant de vivre. Tayeba est née avec une jambe plus courte que l’autre, un handicap qui ne lui facilitera pas sa vie de femme. A droite, Tayeba, sa maman et sa petite sœur de deux ans, à gauche, Lilan et son fils Joy. Les inondations sont fréquentes, d'où la nécessité de ce chemin surélevé pour accéder à leur habitation de piquets et de tôle. Si la petit...

Nous avons reçu des photos d'un second enfant, Sudipto. Il vit et étudie dans un internat catholique à quelque distance de Barisal. Pour rejoindre l'école, il faut prendre le bus et rien que cela est une aventure. Dans les photos qui suivent, vous verrez Lilian discuter avec le directeur de l'établissement, il est bon qu'elle entretienne des relations cordiales avec les responsables des écoles dans lesquelles vont les enfants dont nous nous occupons. C'est indispensable pour le suivi des enfants et pour être en mesure de réagir à temps si un problème survenait au cours de la scolarité. On nous dit que Sudipto est bon élève, mais les maîtres d'écoles ne disent-ils pas cela de tous leurs étudiants? Sudipto est un garçon très souriant Au Bangladesh, une croix, ce n'est pas juste un bijou, c'est revendiquer son appartenance dans un pays où les chrétiens sont très largement minoritaires. L'internat se trouve sur la droite de la photo ...