La vie d'Arpita

La filleule de Monique est une élève assidue de l'Armed Battalion school. D'accord, le nom de l'école fait un peu froncer les sourcils. Pourtant, le niveau est bon et les installations sont correctes pour les standards de Barisal. L'école est une émanation du bataillon qui est caserné dans la ville, afin d'y accueillir les enfants de ses membres, mais aussi des extérieurs qui désirent s'y inscrire.

Arpita s'y sent bien, elle n'y a que des amis, sa matière préférée est l'anglais.

Sa situation familiale est délicate, son père ne donne plus de nouvelle et sa maman travaille à l'étranger, au Liban. C'est donc chez des cousins qu'elle vit.

Sa titulaire dit qu'Arpita a un véritable potentiel, surtout en art, mais dans d'autres matières également. Ce sont des résultats et une assiduité qui nous rendent fiers.

Les photos intérieures, lorsque la luminosité est si forte dehors sont toujours un défi. Mais l'image est instructive, on y voit Arpita seule sur son banc à la droite de la photo, on remarque aussi que la classe n'est pas surpeuplée, qu'elle est construite très simplement mais elle est nette et propre. La classe est mixte et tous les enfants portent un uniforme, gage de qualité de l'enseignement au Bangladesh.

Chez elle, avec son cadeau à la main.

Dans la pièce de vie avec les membres de sa famille.

Le couchage se trouve dans la même pièce, l'isolation est sommaire et l'intimité limitée.

Vue extérieure de la maison.

La famille a une certaine position sociale, l'habitation dispose d'une dalle de béton, ce qui est loin d'être une généralité.

Commentaires

Tanmir

Helping Hand sera présent sur le marché de noël à la Ferme aux chiens à Bovesse (entre Gembloux et Namur)

Venez nombreux nous dire bonjour les 17 et 18 décembre , nous parlerons des enfants et de nos projets, entre amis , autour d'un vin chaud et des grands classiques des marchés de Noël .

Nouvelles de santé

La saison des cyclones a commencé et les enfants tombent malades de par l’atmosphère chargée en permanence. Arpita a attrapé une fièvre typhoïde. Il ne faut pas s'en alarmer plus que de raison, c'est malheureusement plutôt habituel. Lilian suit de très près la santé de chacun et a réagit à temps en aidant la famille à apporter les soins adéquats. Aux dernières nouvelles, elle va mieux. Sabbir quant à lui, souffre d'une infection des reins. C'est plus sérieux et on s'attend à ce qu'il lui faille trois mois pour se sentir mieux. Nous donnerons régulièrement des nouvelles des malades. Syam devrait se rendre prochainement à Dhaka pour le traitement de son oeil. Ce n'est pas une mince affaire, le trajet en bateau prend la nuit, puis il faut se faufiler dans les rues tentaculaires de la capitale. Il sera accompagné par Sajul, qui aide régulièrement Lilian dans son travail. Il est préférable que ce soit un homme qui fasse le déplacement, par sécurit